Le week-end de Pâques a eu lieu le Roc Laissagais. Nicolas et moi-même malgré un « temps de merde », nous sommes quand allé au roc. Seulement 500 randonneurs ont pris le départ contre 800 l'année dernière. Beaucoup de locaux sont restés au chaud et au sec ! Nous partons sur les 40 km mais en retard , nous sommes tellement arrivés en avance que nous oublions le départ. Nous rejoignons rapidement le reste du « Peloton ». Nous avons à peine parcouru quelques centaines de mètres, la boue nous a déjà bien baptisé. La majorité du parcours est très roulant et emprunte de larges pistes. 5 ravitaillements bien garnis idéalement situés nous permet de nous restaurer : saucisse, fromage, crêpes, soupes aux fromages... et l'accueil est toujours aussi symphatique. Nous traversons les villages de Palmas, Coussergues, Cruéjouls, Ceyrac, les Bourines et Bertholène. Hormis la boue, très peu de difficultés techniques, à part la descente à travers champs très glissante vers Cruéjouls. Connaissant le coin, dommage que le soleil n'était pas de la partie. Les nuages ont caché la plupart des panoramas qui font le charme de la région. Dommage aussi que le circuit soit trop roulant, il manque quelques monotraces et des passages ludiques. Je trouve la qualité du roc pour les randos d'or perd en qualité, la précédente édition dans les Palanges nous a su séduit. De plus le tarif élevé par rapport aux autres randonnées organisées dans le département, est devenu prohibitif, 19 €  le jour j, annoncé 18€ sur le dépliant et sur le site, ceci a laissé un goût amer à certains d'autres nous.

 

 

Le dimanche, a lieu la première édition de la deuxième manche de Coupe du Monde. À 9 h 15, se sont élancées les 19 nations en plus de la France pour une compétition de 85km avec 2865 m de dénivelé. Tous les meilleurs cracks en vtt étaient là. Thomas Dietsch, vainqueur du championnat de France l'an passé, était aussi de la partie.

15 km après le départ, deux hommes se sont isolés en tête : le Grec Periklis Ilias, un quasiment inconnu et Alexey Medvedev, le champion d’Europe de marathon en titre.

Ce dernier s’est ensuite retrouvé seul en tête et se dirigeait vers la victoire, à 10km de l'arrivée, un ennui mécanique renverse la situation. Ilias reprenait donc les commandes de la course pour ne plus les lâcher jusqu’à l’arrivée et remporter la plus belle victoire de sa carrière, à 26 ans. Le premier Français, Peter Pouly, pointe en 11e position.

Chez les dames, la grande favorite, Ekaterina Anoshina, victorieuse chez les Espoirs à Pietermaritzburg, gagne au terme des 65 km devant la Norvégienne Lovset. Première Française, Sandrine Ponsard est 8e.

L'année prochaine, la coupe du monde marathon revient, et en 2016 les organisateurs espère accueillir le championnat du Monde.