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PAYS BASQUE - LE MONT BAIGURA

La dernière semaine d’avril, je suis allé donner un coup de main pour le déménagement de ma frangine. Le reste de la semaine fut consacré au VTT et la randonnée. Mais je parlerais essentiellement du circuit que j’ai fait le lundi.

Le lundi le soleil a fait son réapparition sur le Pays Basque après un week-end exécrable. J’ai donc profité pour faire ma première sortie VTT du côté de Bidarray. En effet la semaine dernière j’ai scruté sur internet pour trouver des circuits à réaliser. J’ai trouvé un circuit qui m’a attiré l’attention sur le site utagawa : le tour du Mont Baigura. Effectivement l’année dernière j’avais fait de la randonnée dans ce coin est magnifique. Le parcours est classé en noir comme la plupart d’entre eux vu qu’on se trouve en montagne. La dénivellation totale est de 1300m pour une distance de 38km. Il faut compter 4h pour réaliser cette boucle.





Le matin j’ai préparé mon itinéraire sur ma carte IGN, mon sac à dos et le casse-croûte du midi. Je prends le départ vers 11h. Le circuit part de la base de loisirs au col entre Hélette et Louhossoa sur la D119. Les 5 premiers kilomètres sont très faciles, en quelques sortes un échauffement. Par contre le terrain est boueux mais le soleil est là. L’itinéraire se conjugue très vite à la montée et se montre plus ou moins difficile par endroit avant de rejoindre une mono trace que fait le tour du mont Adarre. En cours de route j’ai croisé à quelques mètres de la piste une colonie de vautours fauves en attente de leur repas. A peine le temps de sortir l’appareil ces rapaces ont décollés. La taille de leurs envergures est impressionnante. Il faut savoir que ces oiseaux ne sont pas dangereux et n’attaquent ni l’homme, ni les autres oiseaux contrairement à ceux qui disent certaines personnes. Les vautours sont des charognards, ils sont là pour nettoyer la nature. Revenons à nos moutons. Cette monotrace rejoint une piste qui descend vers les bergeries. Après on emprunte un chemin parsemé d’ajoncs, attention aux crevaisons, ils est conseillé avant de partir de mettre liquide préventif dans les chambres d’airs. Par endroits j’ai dû porter le vélo tellement que la végétation débordée de part et d’autre du chemin. Ce chemin déboule sur la nationale qui relie Bayonne à Jean-de-Pied-de-Port. On suit la nationale quelques mètres puis on emprunte une route communale qui monte en lacet jusqu’à la maison « Harberga » au pied du mont Abarakoharria (581m). Ensuite on reprend une monotrace sur un terrain scabreux et difficile mais sur un itinéraire magnifique. Les braves resteront sur le vtt, les autres feront preuves de prudence et pousseront leurs monture jusqu’au sommet de l’Haltzamendi (818m). Attention par temps pluvieux, le sol risque d’être glissant. En parlant de la pluie, le temps s’est mis subitement à changer, le ciel à virer du bleu au gris puis au noir. Les averses de pluie sont passées de part de d’autres de la montagne sans me toucher. Cela a duré quelques minutes avant que les rayons de soleils refassent leurs apparitions. Les paysages durant cet épisode pluvieux ont changé d’apparences. On ne voyait qu’à travers la brume les silhouettes des monts d’Iparla. Il n’y a rien à dire, le Pays Basque quelque soit la météo s’est magnifique !





Une fois arrivé au premier sommet, la mono trace monte progressivement par la face sud-ouest jusqu’au mont Baigura (897m). Ce single est praticable à VTT mais par moment le portage du vélo sera nécessaire dû à la de gros blocs rochers.

Une fois l’ascension du mont terminée, la vue est imprenable. On a un panorama a coupé le souffle. A l’ouest, se distingue l’océan atlantique avec les villes d’Hendaye, St-Jean-de-Luz, Bidarre, Biarritz et plus près de nous Cambo-les-Bains, Itxassou, au nord les Landes, au Sud en premier plan le mont Artzamendi et sa station météo, et au fond à droite le Pic d’Iparla et enfin à l’Est on a vu une vue sur Iraty à droite et à gauche au loin on aperçoit le Pic du Midi d’Ossau enneigé.





Après avoir franchit le mont Baigura, l’itinéraire suit toujours le sentier de randonnée. Les premiers mètres sont risqués, seuls les plus assidues tenteront la descente. Après on peut se lâcher, la maitrise du VTT est conseillé car on est très secoué dans la descente et la seule préoccupation qu’on a est de rester sur le vélo et toute chute serait déplacée. Ce sentier rejoint une piste. Ce dernier rattrape le sentier de découverte avant de ramener à la base de loisirs par un chemin large et carrossable.