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PAYS BASQUE - CENTRE VTT DEBABARRENA- KARAKATE

Pendant les vacances de Pâques, en lisant un magazine VTT d’une certaine renommé, je tombe sur une réclame faisant de la promotion d’une région que je connais assez bien le Pays Basque. Celle-ci annonce l’ouverture de nouveau centre VTT pardon BTT car se trouvant en Espagne. Je me rends sur leur site Internet et je m’aperçois que ces centres ont reçu le label de la FFC, un paradoxe sachant qu’ils sont loin de la frontière française. Je navigue sur le site, pêche quelques renseignements et j’arrive sur le site de la FFC. Dans leur site, ils ont un coup de cœur pour le circuit du Karakate. Apparement ce circuit est un des plus emblématique du secteur. Ca tombe dans quelques je me rends au Pays Basque chez la famille.

Le jour arrive, le soleil est au rendez-vous du moins en France. Je charge le VTT sur le porte-vélo et le casse-croûte dans le sac. Le centre se trouve à une heure de Saint-Pée sur Nivelle. Il y a que de l’autoroute, que des péages et que des radars automatiques. Soit les Espagnols sont aussi fauchés que nous et qu’il faut remplir les caisses, soit le petit Nicolas a vendu son surplus de radars. Revenons à nos moutons, ça tombe bien, c’est le pays du mouton. J’arrive à Elgoibar. Je gare la « Seat » que le parking du stade de Mintxeta, lieu de départ de tous les parcours VTT. Le temps malheureusement est couvert et le soleil tente de sortir. Du parking j’aperçois à travers la brune, l’ombre l’émetteur du Karakate, comme un vaisseau fantôme, surplombant la ville. L’objectif est haut !

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Les premiers mètres du circuit passe derrière les tribunes du stade. Le circuit est balisé avec les logos de la FFC. Le premier kilomètre est un tour d’échauffement, vu que je reviens à quelques mètres, de la voiture, bizarre, déjà l’arrivée ! Le trajet plonge en contrebas du parking pour rejoindre une route peu fréquentée par les voitures. Cette route m’amène tranquillement à l’Ermitage de Saint Laurent. Je dépasse le moulin Garagarza, et là commence une montée raide en béton pour ensuite prendre un chemin forestier qui s’enfonce dans le fond de la vallée. Le chemin est assez pourri à cause du passage de tracteurs forestiers et devient technique par endroit. Je me retrouve en plein de milieu d’une exploitation forestière. Je m’attarde pas trop dans le secteur pour éviter de me prendre un arbre sur la tête. Le chemin devient de plus en plus raide et traverse des plantations de pins. Il faut forcer pour rester sur le vtt. Mon parcours retrouve une piste en béton, toujours en montée. Je longe une ferme perdue au milieu de la montagne. Je rejoins la route d’Azkarate, très peu fréquentée. Je l’emprunte quelques mètres avant de bifurquer de nouveau sur une autre piste en béton, pour rejoindre le hameau de Kortaberritxu. Déjà, 8 km me sépare d’Elgoibar, je suis qu’à la moitié de l’ascension. J’arrive à un croisement. Je domine, la vallée par laquelle j’y suis passée.



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Le parcours reprend ensuite un large chemin. Il est vraiment de toute beauté, traverse une pinède assez propre, pas une branche au sol, pas une ronce. Par contre, il y a beaucoup de boue. La terre colle rendant les roues lourdes et la direction incertaine. Celle-ci a du mal à s’évacuer bloquant le passage des roues. Je suis contraire de porter le vélo sur une centaine de mètre. J’arrive à un ruisseau je profite pour rincer le vtt.



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Le parcours reprend ensuite de la hauteur. Je suis à flanc de montagne. La vue est splendide sur Azheitia, Azpeitia, Ernio, Xoxote… Le chemin fait le tour du sommet d’Iruhurutzeta et monte en douceur pour l’instant. Je coupe à travers, par un « singletrack », une forêt de Mélèzes habillée de ses couleurs de printemps, sous laquelle broutent tranquillement des pottocks. Ces derniers ne sont pas effrayés par mon passage. La descente est bien sympathique mais de courte durée. Sur le bord j’aperçois des tables de pique-nique au bord d’un petit ruisseau. C’est l’heure de la pause, j’avale mes sandwich aux lomos sauces barbecues et ma banane. Le soleil fait enfin son apparition.



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Après la pause, une bonne piste reprend la direction du sommet d’Iruhurutzeta. La montée est longue. J’arrive sur les premières pelouses squattées encore par des pottocks. Je tourne vers la droite, la montée n’a pas dit son dernier mot. Cette partie est assez difficile et suit une crête boisée de hêtre et de Mélèzes. J’arrive enfin sur le plateau. Petit crochet jusqu’au sommet d’Iruhurutzeta pour jouir du panorama sur Azkoitia et Azpeitia. Sur ce crochet, Obélix a oublié un menhir ! Je redescends du sommet et je continue mon cheminement jusqu’à Karakate par le sommet de Azkarate par dernière montée au milieu des bois. Je me laisse guider par un sentier zigzaguant sur la crête au milieu des pelouses et des rochers. Le Karakate est en vue. Ce tronçon est vraiment spectaculaire, le paysage est impressionnant. Il ne reste plus qu’à me laisser aller jusqu’au sommet. Le sentier est assez plat et rapides, 4 kilomètres reliant les deux sommets, à fond les gamelles.



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Une fois arrivé à hauteur de Karakate, je profite de la vue sur Elgoibar, d’Arrate, d’Eibar, Ermura… La fin du parcours est vraiement de toute beauté, joli tracé à travers une pinède. La première bosse à descendre est assez raide et pierreuse. Je lâche les freins et je fonce jusqu’à l’arrivée. Le chemin est large et pierreux par endroit. Les derniers kilomètres se fait sur l’asphalte pour arriver jusqu’à Mintxeta.



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