BESSANS
Après avoir dépassé la station de Val Cenis à Lanslebourg. J'arrive dans la soirée à bourgade de Bessans, où je passerai une mauvaise nuit à cause
d’un violent orage et du froid, la température est passée de 20°C à 2°C en quelques heures, ça caille.
Le matin, je prolonge mon sommeil jusqu’au milieu de la matinée. Au réveil, le temps se dégage, les nuages partent dévoilant un paysage
magnifique. Bessans est encaissé dans une vallée d’une austère beauté. Bessans est le pays du diable. Au milieu du village, sur une place un
diablotin cornu comme il se doit et fourche en main, perchée sur la fontaine nous accueille. Cette histoire des diables de Bessans est authentique et
remonterai au 19e siècle quand un certain Etienne Vincendet, fâché avec le curé l’a viré de son poste de sacristain s’est mis à sculpter un diablotin
qu’il plaça dans la cure. Profonde colère du curé, et grosse rigolade des voisins.
Bessans se trouve dans un fond de vallée, plan idéal pour le ski de fond. C'est ici que l'équipe de France de ski de fond et de biathlon s'entraîne chaque saison.
LA VALLEE DE L'AVEROLE
L’après-midi je décide malgré le froid d’un mois d’août de faire une petite sortie tranquille. Je me suis procuré la carte des circuits du site FFC-VTT Haute-Maurienne Vanoise, de faire
un méli-mélo de 2 circuits. D’abord j’ai décidé de faire le circuit n°18 « la vallée d’Avérole ». Ce circuit est en majorité sur goudron. Au début le circuit emprunte le fameux chemin
du petit bonheur jusqu’à Chalp. Puis le circuit s’engouffre dans une vallée étroite mais champêtre, dominée par le Charbonnel le plus haut sommet de la haute Maurienne.
J’emprunte une petite route qui suit le cours du torrent jusqu’au hameau de Vincendières. Je continue de grimper jusqu’au hameau d’Avérole, cerné par un cirque montagneux
dominé par le sommet de la Bessanèse 3592m. Je poursuis ma route jusqu’au pied du sentier qui mène au refuge d’Avérole.
Pour le retour je décide de prendre un sentier de randonnée que j’ai repéré lors de la montée sur l’autre rive. Il passe sous une barre rocheuse où des seracs peuvent tomber à tout moment,
mieux pas stationner en dessous. Ce sentier étroit est parsemé de roches et de pierres. La descente par moment est technique. Il vaut mieux vaut avoir les yeux fixés sur le sentier, à la
recherche de la trace parfaite entre
ces pierres et ces nombreuses marches. J’atteints de nouveau Vincendières. En théorie un sentier suit le bord de la rivière. J'ai peur qu'avec les dernières crues du printemps, j'ai peur que
le sentier se soit écroulé. Je récupère alors le chemin du retour, à la Chalp. J’enchaîne sur une partie du circuit n°17 « les bords de l’Arc ». C’est ensuite une piste pastorale qui
me conduit jusqu’à la chapelle Notre Dame des Grâces. La montée au hameau du Villaron et sa traversée me permet de rejoindre le sentier qui
ramène par la rive droite de l’Arc jusqu’au village de Bessans.

Vallée de l'Avérole
Télécharger la trace (format gpx) 21km
LE LAC DU MONT CENIS
Le lendemain sous un soleil radieux direction le Lac du Mont Cenis pour y faire le tour en VTT. Le Lac Cenis est un lac artificiel, retenu par un barrage, situé près de la frontière entre la France et l'Italie. Il se trouve à une altitude de 1974m.
Le circuit fait 21 km en majorité sur une piste large, et passe sous le fort de Variselle,
par le barrage et par le fort de la Ronce avec des beaux points de vus sur le lac. Il y a aucune difficulté technique. Un simple circuit bien agréable.

Panorama sur le Lac Cenis - Mont Cenis au milieu et à sa droite la pointe de Ronce
Télécharger la trace (format gpx) 21km
J’ai repris la route en camping-car direction Tignes. Je passe par Bonneval-sur-Arc, un peu perdu il me semble mais beaux. J’emprunte le plus haut col routier d’Europe,
l’Iséran 2270 m sur la route des Grandes-Alpes. Passe par le parc national de la Vanoise où les camping-cars et vtt ne sont pas admis.
Il est vrai que les paysages sont sublimes et sauvages et dénudés de toutes constructions. En cours de route j’ai une très belle route sur les glaciers de haute-Maurienne.
J’arrive dans la Tarentaise. Je descends vers Val-D’isère. Je traverse la grande et large rue où s’alignent boutiques, hôtels et résidences. La station a l’air
endormie. Je continue ma route, j’aperçois le lac du Chevril. Je traverse les nombreux tunnels et paravalanches pour arriver au barrage. Je m’arrête pour voir la
fameuse fresque d’Hercule dessiné sur la voute du barrage. La fresque est quasiment effacée, je suis deçu. Allez je monte vers Tignes.

La vallée de l'Arc

Les Glaciers de la Haute-Maurienne - Parc de la Vanoise
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