Petit retour sur mon
périple dans les Alpes, en effet en fouillant les dossiers de
l'ordinateur j'ai trouvé des vidéos que j'avais réalisées mais
jamais traitées. Il en reste, quelques unes.
En revenant des Alpes pour
rejoindre les Gréoux-les-Bains aux portes du Verdon, petit tour par
le pays de Forcalquier. Cette ravissante ville située dans les
Alpes-Hautes-Provence ayant pour devise « « Pus aut que les
Aups » (« plus haut que les Alpes ») et, pour surnoms, la « Cité
des quatre reines ». Je suis arrivé en fin d'après-midi sous un
superbe orage après avoir quitté Sisteron. Dans la soirée je
profite de la fraîcheur pour visiter le centre historique. Je monte
à la citadelle pour admirer la superbe vue sur la ville mais aussi
sur les environs. Le panorama est superbe, montagne de la Lure, les
Alpes et les observatoires spatiales de St-Michel. Après je
redescends pour flâner dans les rues. Je m'arrête à un bars, où
un concert est donné, malheureusement je me souviens plus le nom du
groupe, mais s'en en jette un max. Le lendemain, je pars de bonheur,
déjà il fait chaud. Je décide de faire le tour du pays, par un
superbe parcours proposé par vtopo. Ce circuit long de 30km avec
880m de denivlé, part de la cité. Celui-ci passe par le site
archéologique des Mourres. L'endroit est couvert de rochers sculptés
par l'érosion due au vent et à la pluie, un air de
Montpellier-le-Vieux. J'emprunte une piste qui serpente à travers le
site pour arrivé à son sommet. Ensuite le parcours alterne pistes
montantes et monotraces descendantes en sous-bois. Je traverse divers
villages Fontienne, Revest-Saint-Martin et Sigonce mais aussi de
belles propriétés. Les points de vue sur la montagne de Lure, le
Val de Durance et le plateau de Valensole sont magnifiques.
TELETHON 2012 Viviez Penchot Cransac - 47 km 1400D+
Posté le 12-12-2012
Samedi dernier, reveil difficile à 6h30 mais c'est pour la bonne cause. Je recupère Nicolas à Onet, puis nous prenons donc la direction de Viviez afin de nous rentre à la rando VTT au profit du téléthon.
Cette rando est organisée par les membres de la rand'olt de Livinhac. Ces derniers nous ont offerts un très joli parcours. En tout une quarantaine de vététistes répondus présents malgré le froid qui sévit. Le temps est resté stable, nous sommes passés à travers quelques gouttes.
Le matin 30 km, avec un passage à Penchot pour le 1e ravitaillement puis un arrêt à Livinhac pour déguster les crèpes préparées par les enfants du village. Ensuite le circuit a repris la première partie du circuit de la rand'olt jusqu'à Decazeville. Après avoir traversé en convoi la grande rue de Decaz, nous avons pris la direction de la découverte pour rejoindre Cransac via la nouvelle variante du GR65.
Nous arrivons tardivement à Cransac. Les multiples crevaisons nous ont retardés. Nous arrivons à la salle des fêtes de Cransac, nous rejoignons d'autres associations réunies pour le téléthon comme les cyclos, les coureurs, les motards... Par politesse les gens ont attendus qu'on arrive pour prendre le repas en commun, c cool et très polis. Enfin un repas adapté exit l'aligot saucisse, ça sera pâtes et cuisses de poulets. Seul le vin rouge fait mal à l'estomac. Si j'avais su j'en aurais gardé pour dérouiller la chaine du vtt. L'ambiance à table était tendue, bonnes parties de rigolade, je plains les scouts qui ont dü nous supporter. Mais merci à eux pour le service et le repas.
15h il se fait tard. Nous remontons en selle direction Aubin puis Viviez via 2 belles montées et 2 belles descentes. La dernière descente en crête en direction de Viviez est tout simplement merveilleuse, je me crois au Pays Basque. Nous arrivons sur les coups de 16h30, nous avons bien roulé. A peine arrivé, la pluie s'est mise à tomber, nous avons eu de la chance. Avant de rentrer à l'Oustal, petit chocolat chaud pour conclure cette journée.
Je tiens à remercier les copains de Livinhac le Haut d'avoir organiser cette rando.
Dimanche sortie vtt enduro improvisée du côté des travers de Balsac avec les riders de la Rand'Olt. Matinée bien sympathique en compagnie des Max, John Wayne, Pierre... Merci à John pour sa démonstration de la technique de la tortue. Pour résumer notre journée, rien ne vaut une vidéo :
Je pensais que la rand'olt serait la dernière randonnée de l'année, j'ai eu tout faux. La semaine dernière, je bouquine le dernier numéro du magazine « bike ». Je trouve un reportage sur le Tarn, les hautes terres d'oc. Je le lis de bout en bout. Émerveillé par les photos et les textes, je me pose la question est ce qu'ils organisent une randonnée dans ce coin. Je me connecte sur mon ami « Google ». Je saisi vtt sidobre rando. Je trouve un article sur la dépêche qui parle de l'édition de l'année dernière. Ça a lieu ce mois-ci. Petit tour sur vetete.com, bingo ! la rando a lieu dimanche, ça tombe bien j'ai rien à faire.
Dimanche matin, départ à 10h de Rodez, sous la pluie, je pars motivé. J'arrive à Lacrouzette avant midi. J'en profite pour faire un petit dans les alentours. Je fais une halte à la rivière de roches appelé le chaos de la Resse, où je prends une jolie gamelle, glissade sur un rocher et je finis le cul dans l'eau ! Superbe, ça commence bien. Enfin, à l'entrée de Lacrouzette, la Peyro Clabado où je fais le détour pour admirer le symbole du Sidobre, impressionnant la taille du caillou. On se demande comment la nature a pu réaliser ce chef d'œuvre.
Après cette courte balade, j'arrive à Lacrouzette. Il n'y a pas grand monde pour l'instant, pardi je suis en avance. Je mange une pizza récupérée lors de notre soirée « playstation » d'hier. La pluie s'est arrêtée, bonne nouvelle. Le ciel est sombre et restera comme ça toute la journée.
Le départ est enfin donné. Le parcours de 30km avec un faible de dénivelé de 650m, n'est pas si facile qui n'en paraît. Méfiât ! Méfiât ! Sur ce parcours magnifique, avec un décor automnal somptueux, les couleurs dorées des hêtraies égayent le temps triste, J'en prend plein la vue, mais de la boue aussi.
Les ¾ du parcours s'est fait sur du single, assez roulant. On est resté quasiment sur le plateau du Sidobre, pas de grosses descentes, le saut de la truite sera pour une autre fois. Par contre on suit des singles qui nous emmènent à travers de gros rochers de toute forme, c'est géant. Le parcours passe au roc de l'Oie avec sa forme original. Les singles sont superbes, le grip est bon, malgré le déluge de la nuit. Chacun single, a son charme, je ne m'en délasse pas, un régal. Par contre, la fin du parcours, est très rythmique, ça envoie, courtes descentes, relances nombreuses dans des coups de cul, tout ça à travers les bois que du bonheur. J'en redemande, hélas, l'arrivée est là. La rando s'est clôturée par un vin chaud excellent, accompagné d'un morceau de pain d'épices, miam ! N'empêche cette sortie, me donne envie de découvrir un plus ce coin. Je le note sur mon cahier des futurs nombreuses escapades.
La forêt a vêtu son manteau rouge et jaune. Les feuilles tombent masquant la trace du vététiste. L'automne est vite arrivé. Une saison de vtt qui s'achève. Sonne l'heure de l'hiver, pour passer le temps je me souviens des bons moments pas si vieux que ça. L'année est passée trop vite. Il me tarde déjà du printemps.
J'avais écrit ce texte quand j'ai mis en ligne la vidéo sur youtube, il y a une quizaine de jours. Mais j'ai oublié de mettre le lien sur le blog. Maintenant l'automne commence à vite ceder sa place à l'hiver. Les arbres ont perdu leurs feuilles, la neige a déjà pointé son bout de nez avec le changement d'heure le week-end dernier, et maintenant au tour la pluie de rendre triste la saison. Allez on va matter cette vidéo pour se motiver.
Dimanche on a vécu encore un grand moment de vrai vtt avec la « Rand 'Olt » organisée à Livinhac-le-Haut. Les organisateurs nous ont offert un grand choix de parcours de 13km à 55 km. Malgré la pluie de la nuit précédente, les vététistes sont venus en nombre. Le parcours partait du stade municipal, après la sortie du village, le circuit longe le Lot avant de prendre de la hauteur via une piste jusqu'au col des Estaques, puis de nouveau courte montée. Une première descente rapide pour récupérer une département qui nous amène à Roch. Là nous attaquons une première belle descente, celle-ci nous amène rapidement à Decazeville. La pluie fait son apparition. Il pleut fort, à croire que les intempéries de Lourdes sont venus sont en Aveyron !
Après avoir traverser la zone industriellede Decaz, nous attaquons une belle montée, assez raide. Nous arrivons sur une ligne de crêtes avec un panorama sur la ville masquée par moment par la brune. Le parcours bascule dans la descente, la pluie a rendu le sol glissant. Il faut freiner avec prudence. Après Cérons, nous grimpons de nouveau, pour retrouver le premier avitaillement. La plupart des participants ne traîne pas, la pluie est de plus en plus forte. La montée continue pour finir sur une monotrace, où par moment il faut poser le pied à terre.
Après la montée, nous arrivons à un calvaire dominant Aubin. Nous avons une vue générale sur la descente que nous apprêtons à prendre. Celle-ci passe sur des rochers glissants, avec des passages techniques, longe le donjon, avant de continuer sa dégringolade jusqu'à l'église. Je me lance donc dans cette descente avec prudence. Après l'église, la descente continue via des escaliers. Le circuit nous fait visiter Aubin. Nous quittons ensuite la cité minière pour prendre de nouveau une montée.
Au sommet les circuits se séparent. Nous continuons sur le 40. celle-ci emprunte une monotrace qui file dans la descente en sous-bois. A la fin, j'oublie un moment les freins, je lâche tout. Nous arrivons au Moulin du Fau, lieu du deuxième ravitaillement. Je décide de prendre la variante du 40, et je suis pas le seul. Je fais la connaissance de deux gars fort sympathique, un de Figeac et un d'Agen d'Aveyron que je salue au passage. Nous continuons ensemble le reste du parcours. Cette variante est tout simplement magnifique. Elle suit une rivière, le coin est sauvage et calme. Nous suivons une monotrace qui monte légèrement, alternée par des passages à gué. Puis celle-ci récupère une piste qui amène jusqu'au plateau des Albres. La pluie a cédé sa place au vent. Nous restons pas longtemps sur le plateau. Nous passons aux choses sérieuses. Nous nous engageons dans un singletrack de toute beauté coupant à travers la forêt. Ce tronçon est simplement du plaisir à l'état pur. Le sentier descend rapidement et nous conduit vers une rivière encaissée, perdue, le décor est saisissant. Le parcours continue sa route le long de la rivière avec de beaux passages dans l'eau. Heureusement qu'il ne fait pas trop froid ! Puis nous alternons courtes montées, courtes descentes, un vrai moment de bonheur jusqu'à Viviez. Le troisième ravitaillement nous attend de pied ferme. Ah du pâté de campagne, celle-ci nous fait du bien. Nous en aurons besoin car la dernière difficulté de la rando est pour toute de suite. D'abord une courte montée par la route et une courte descente jusqu'à la nationale, une sorte de mise en bouche. Après avoir traversé la nationale, nous attaquons une longue de montée en épingles jusqu'au Puech de Liergues. Mais après celle-ci , ce n'est pas fini, encore une dernière montée à faire. L'effort est récompensé par une descente via un chemin puis une monotrace où à un moment donné je finis dans les buis. Après cette descente nous regagnons Livinhac via la route. Il nous reste plus qu'à déguster l'aligot, miam !
Depuis 2009, GoPro s'est taillé une solide réputation dans le monde de l'extrême. A l'origine créées pour le monde du surf, les petites caméras de la marque américaine se sont forgé une place de choix dans toutes les disciplines. Terre, air, mer... chacun voulant filmer ses exploits peut facilement les immortaliser et les partager. Même les domaines militaires et médicaux les ont adoptées.
Après avoir vendu 3 millions de caméras, GoPro lancera ce lundi sa GoPro Hero 3, la nouvelle mouture de son joujou high tech, déclinée en trois version : les éditions Black, Silver et White. La première, également la plus aboutie, est 30% plus petite que le modèle précédent, 25% plus légère, nantie d'un processeur deux fois plus rapide mais surtout beaucoup plus performante car capable de filmer en 4K, soit quatre fois la résolution Full HD.
Vendue 449 euros avec sa télécommande, elle intègre le Wifi et peut se piloter depuis une application iOS ou Android permettant de streamer ses images. Nicolas Woodman, le jeune PDG et fondateur de GoPro, doit aujourd'hui faire face à une concurrence accrue dans le domaine des caméras sportives. Proposée en trois modèles, vendus respectivement 449 euros, 349 euros et 249 euros, sa GoPro Hero3 devrait répondre à toutes les demandes et faire taire, du moins en partie, les marques qui, comme Sony et sa nouvelle Action Cam, tentent de surfer sur l'engouement grandissant du public pour ce type d'appareil.
Cette année, nouvelle activité en plus du vtt, au centre ambulancier, nous avons créé une équipe de Foot à Cinq. On est 10, de quoi faire tourner l'effectif pendant un match. Hier match amical contre GEDIMAT, qui nous a permis de connaitre nos points forts mais malheureusement nos points faibles. Il faut encore (beaucoup) de l'entrainement avant d'attaquer le championnat des entreprises. (18 entreprises engagées) Mais bon je m'inquiète pas on a un bon coach. Merci encore à notre patron Mr Fabry, d'avoir financer ce club.
Hier jour de repos. Ce jour-là, après être me lever tardivement, je décide de partir dans le vallon. Il est déjà midi, passage éclair à la boulangerie "le four gourmand" avenue de toulouse, petit coup de pub en passant, acheter un de leur meilleurs sandwich. La patronne croyait je travaille. Maintenant dans les ambulances on est en short et maillot vert fluo.
Je me gare à l'entrée du Village de Souyri. Je prends la direction de Seveyrac via de larges pistes agricioles. Avant d'attaquer une descente dans une combe sombre avec un passage sous des falaises. Arrivée à l'église du Pré Carnus, petit montée raide jusqu'à la route, où je recupère de nouveau une descente en monotrace vers Salle-la-Source. J'en profite pour faire quelques séquences vidéos. Au pute ça prend du temps l'heure tourne. Je ne traine pas, sinon je vais finir le circuit à minuit ! Puis je suis une autre monotrace d'abord en courbe de niveau, puis devient descendant avec des parties pierreuses jusqu'au hameau de Montredon.
Je suis la route départementale quelques centaines mètres jusqu'à Pont-les-Bains pour retrouver le chemin longeant le créneau. De là je suis le même itinéraire que la rando du causse-vallon qui s'est déroulée début août. Passage par Marcillac, puis longue montée par une piste puis un sentier technique jusqu'à Bramarigues. Une descente rapide permet de savourer les panoramas du Grand-Mas. Petit portage pour arriver au Grand-mas. Ensuite je rallie ensuite Gipoulou pour attaquer la célèbre descente de St-Jean-le-Froid mais aussi mon sandwich au jambon du pays avec tomates sèches et fromage de chèvre.
Je reviens à Marcillac. Je passe sur l'autre versant, côté Fontcoussergues, j'alterne piste roulante et sentier. Après une dizaine de kilomètre, une descente technique m'attend entre Roque et Salle-la-Source. Là je filme cette belle descente. En bas, je retrouve le GR qui me ramènera à Souyri. Bien sûr je fais un passage à la cascade pour me rafraîchir et surtout faire le plein d'eau car ce con de sandwich me donne soif ! La montée après Salle-la-Source est physique.
Aujourd'hui je suis récupérer en taxi une collègue à Collioure. Arrivé, en avance, je profite pour m'y arrêter. Je m'arrête tout à abord au fort rond à l'entrée de la ville. Dominant la mer et le bourg de Collioure, le panorama est superbe. En face de moi la mer bleu et derrière le début de la chaîne des Pyrénées. En voyant ces sommets ça donne envie de poser les crampons du vtt sur ces sommets ! Je redescend au village, me gare rapidement, je fais le tour au pas de course du fort de Collioure. Puis passage éclair à la maison de la presse, pour acheter le topo guide du coin. Une fois chez moi, je regarde le boquin, ça donne envie puis la vidéo de vtopo, alors maintenant ça me démanger de partir. Je risque de revenir à un moment sous peu mais quand ?
Petit compte rendu sur le
Larzac Brebis tour 2012, le soleil est au rendez-vous avec pas moins
de 700 participants. Engagé sur le 60km, parcours intermédiaire
entre le 40 et le 100, celui-ci partait du village du Caylar pour
rejoindre la Couvertoirade.
D'entrée le parcours
emprunte une longue monotrace entre les dolines ou entourées
d'épaisses haies de buis. Le début est très difficile, l'afflux
important de vtt nous oblige à rouler au ralentit. Certains passages
dans les pierres et rochers sont difficiles à négocier dû à un
manque de vitesse. Sur les premiers centaines de mètres nous posons
souvent le pied à terre. Au bout de plusieurs kilomètre le rythme
s’accélère malgré une partie très cassante avec de nombreuses
relances. La descente vers la Couvertoirade permet d'étirer le flux
de participants.
Le parcours prend de la
hauteur pour rejoindre le moulin de Rédounel. Sur cette butte, la
vue sur la cité templière et les causses est magnifique. Ensuite
nous alternons pistes poussiéreuse et monotrace jusqu'à première
descente intéressante dans une combe très sombre.
Après nous retrouvons le
Causse de Campestre. Toujours en alternance entre singles et pistes,
nous attaquons de nouveau une magnifique descente, la plus belle du
circuit. Une descente comme nous aimons en single, virages en
épingles et passages techniques avec des points de vues vertigineux.
Après la descente, la rigolade est terminée. La montée a du se
faire en portant le vtt sur le dos ! Une fois en haut, nous
arrivons au 2e ravitaillement.
Le parcours suit
désormais le GR du tour du Larzac. Ce morceau cassant fait mal à
l'organisme comme dirait les magazines spécialisés. Au 30e
kilomètres, les parcours du 40 et 60 se séparent. Les 20 prochains
kilomètres sont moins intéressants d'un point de vue techniques,
que du roulant sur des terres arides, loin de tout. Seuls les
nombreux points de vues compense ce manque. Cette partie contourne
le Serre Pelé en passant par le roc de Midigou. Sur ce morceau
aurait mériter d'un ravitaillement supplémentaire, car le
« camelback » est à sec.
Nous atteignons le
village de St-Michel, j'en profite pour faire le plein d'eau. Nous
grimpons vers des anciennes ruines d'un château. Après avoir
admiré, la vue, nous repartons. Le 3e ravitaillement est juste après
une courte descente. Nous retrouvons le parcours des 40 km. Après
une longue pause, nous redémarrons. Le parcours termine en beauté,
emprunte quasiment que du monotrace à travers les dolines et le parc
animalier du Caylar. Sur ces dizaines de kilomètres restant nous
décidons d'envoyer du jus, que du plaisir jusqu'à l'arrivée.
A moins de 4 heures de chez nous, je m'offre une belle virée dans les Pyrénées, ma destination l'Aude en Pyrénées suivi de Ax-les-Thermes avec un petit crochet par Vallnord et en terminant dans le Capcir.
AUDE EN PYRENNES - AX LES THERMES - VALLNORD - CAPCIR
Nouvelle destination à découvrir, cette fois je prends la direction des Pyrénées pour une virée d'une semaine. Mon premier point de chute sera « Aude en Pyrénées » dans le « Pays des Châteaux Cathares ». L'expression « Châteaux du Pays cathare » désigne une collection de châteaux situés dans une région où le catharisme s'est développé. Je vous donne un bref rappel des événements, le catharisme, religion chrétienne différente du catholicisme, s'est... suite de l'article
Hier, je me suis donné à une sortie semi-nocturne enfin de profiter de la fraîcheur du soir en ces jours de grosse chaleur. La fraîcheur malheureusement n'était pas au rendez-vous. Partis sur le causse comtal en début de soirée, j'ai rapidement mouillé le maillot. Au loin l'orage grondé, avec un ciel noir en dessus de Decazeville je pense, et par moment je sentais des reflux de pluie mais pas un pet de vent. Le temps était lourd. Quand la nuit est tombée, la température a peine perdu quelques degrés. A ma grande surprise, je n'étais pas le seul de sortie. J'ai croisé des marcheurs et également quelques vététistes à la recherche du frais, le défilé des lucioles ! Ca faisait longtemps que je n'ai pas roulé de nuit.
Le VTT de nuit est une autre expérience, l'environnement est totalement différent, les bruits de la nature ne sont pas les même et on rencontre davantage d'animaux. Hier la quantité de lapins qui ont défilé devant ma roue était impressionnant. C'est qui marrant les chemins sont bien différents quand on les fait de nuit !
Les journées chaudes , pour le sportif est synonyme d'hydratation et de précautions. Le corps régule sa température interne spontanément, cet équilibre thermique dépend de la somme de la chaleur produite et de la chaleur reçue et d'autre part de la chaleur perdue. La chaleur produite, chez le sportif, l'est par l'effort, celle reçue est lié à l'environnement.
Quatre façons de perdre de la chaleur : par conduction, convection, radiation et évaporation. Au cours d'un effort la voie principale est l'évaporation de la sueur avec une dépense d'environ 600 kcal/litre d'eau. Certains sportifs en activité musculaire perdent un à deux litres de sueur par heure.
Il faudra, surtout s'il on est en groupe prêter attention aux premières plaintes du copain vététiste surtout s'il est inhabituellemnt en difficulté et pour soi être à l'écoute de son corps sans négliger les signaux d'alarme. Les premiers signes peuvent être des crampes liées à une hydratation non salée et insuffisante, des nausées, une sensation de malaise, vertige, perte du désir de l'effort, baisse de la motivation. Il s'agit à ce stade de ne pas pousser à l'effort celui que l'on peut croire en simple carence d'entraînement, l'environnement chaud voire humide doit y faire penser.
L'épuisement par la chaleur est le stade plus avancé avec hypovolémie (perte d'eau et de sel, c'est un déficit mixte). Les principaux signes sont : céphalées, nausées, vomissement, vertiges, crampes, tachycardie au repos, tachycardie très importante à l'effort même minime, dyspnée (essoufflement inhabituel), sudation importante, peau cramoisie le plus souvent, manque de volonté avec perte de concentration, effort minime très difficile, vitesse lente sans possibilité physique d'accélérer, hypotension. La température dans ces cas est proche des 40°. Au delà on est en plein coup de chaleur avec une température corporelle supérieure à 40°, hallucination, convulsion, hyper ventilation, chute de la pression artérielle. Ce stade ne devrait jamais se rencontrer dans un groupe de sportif avertie et attentif.
La prévention doit se faire : D'une part sur une hydratation suffisante à base d'eau et une alimentation bien salée, à ce titre les boissons pour sportif, si elles sont isotoniques aux concentrations préconisées, sont parfaitement adaptées à l'hydratation. Seul le goût prononcé peut apporter un peu décurement, il suffit de boire de l'eau claire alternativement. D'autre part sur le port de vêtements amples favorisant l'évaporation. Au stade d'épuisement, mise à l'ombre du sportif, réhydratation ( 1 litre/heure jusqu'à rétablissement d'une diurèse normale) , mouillage de tout le corps, ventilation et arrêt des efforts jusqu'à récupération complète. Ne pas surestimer ses capacités, pas de rivalité sportive si la forme n’est pas là, écoute de son corps. Bonne rando.
Mardi, jour de repos, j'en profite pour
monter sur l'Aubrac afin de prendre l'air frais. Sur le net, j'ai
trouvé un parcours à faire, le petit tour des Monts d'Aburac, situé
dans un triangle entre Aubrac, Brameloup et Nasbinals. Pour ceux
qu'ils ne connaissent pas l'Aubrac, il s'agit d'un plateau volcanique
et granitique, sans relief marqué culminant au sud à 1469 m au
signal de Mailhebiau. L'Aubrac est situé à cheval sur les
départements de l'Aveyron, de Lozère et du Cantal.
Le parcours sur lequel, je me suis
lancé, part d'Aubrac. Ici a été fondé en 1120 la Domerie
d'Aubrac, ancien hôpital refuge pour les Pèlerins de St Jacques de
Compostelle. Le parcours suit au début le GR6A pour s'enfoncer dans
forêt domaniale de Brameloup. L’arbre essentiel ici est le hêtre,
s’il est rabougri sur les hauteurs, sculpté par sa lutte avec les
éléments, le froid et le vent. plus bas, la forêt domaniale abrite des hêtres majestueux.
Ensuite, je continue sur l'ancienne
voie romaine. Après avoir traversé la route départementale, le
parcours s'engage sur un sentier vers les tourbières en traversant
les alpages parmi les troupeaux de vaches « Aubrac » dans
des étendues arrondies rejoignant le ciel à perte de vue.
Tourbières
Je atteins encore une route qui me mène
jusqu'au hameau de Montrozier. Après ce dernier, je roule sur des
pistes larges, ponctuées de barrières pastorales. J'arrive rapidement sur une route. Je longe le lac de
St Andéole jusqu'à calvaire en pierre. Après avoir passé encore de
nombreuses barrières, je chemine le long d'un long mur de
pierre à travers les alpages jusqu'au Puech Palat. Des blocs de
granit nombreux jonchent les prés.
Je retrouve une route. J'arrive à
Marchastel, village accroché un monticule en forme de dos de
baleine. Après un passage dans ce village désertique mais avec quelques
belles maisons biens restaurées, je descends vers la route
départementale jusqu'au GR65 qui me conduit à Nasbinals, village de
granite et sa petite église romane.
Marchastel
Marchastel
Après Nasbinals je prends la direction
d'Aubrac, d'abord par la route puis par des pistes assez roulable.
Ensuite le parcours me promène littéralement à travers les prés
sur un joli single. Des kilomètres de plateaux désertiques dont les
seules points de repère sont ces murs en pierres délimitant les
prés. Je passe des dizaines et des dizaines de clôtures qui casse bien le rythme. J'aperçois au loin le
Royal-Aubrac, gîte-hôtel, puis la Domerie. Le parcours bascule dans
la descente, j'arrive très vite à Aubrac.